La kinésiologie appliquée professionnelle (KA) est une méthode d’évaluation qui permet au professionnel de la santé certifié de bonifier ses examens de base. La KA est un systèmea
Un traitement utilisant la KA peut être dirigé au niveau biomécanique: correction articulaire, traitement musculaire manuel ou avec un appareil vibratoire, massage, stimulation de zones réflexes et de points d’acupuncture.
Le traitement peut adresser l’aspect biochimique de la santé: recommandations alimentaires, recommandation de compléments alimentaires pour le maintien d’une bonne santé ou encore référence vers un professionnel spécialisé (exemple : nutritionniste). Au Canada, le professionnel ayant une approche en KA peut procéder à des tests neuro-gustatifs qui seront en tout temps intégrés au processus d’évaluation complet du patient (anamnèse, examen physique, etc.), et ce, selon le champ d’exercice du professionnel. Les tests neuro-gustatifs visent à déceler un changement des paramètres neurophysiologiques du patient (ex. test musculaire manuel (TMM), amplitudes de mouvement, palpation de différentes zones de tension (ex. réflexes de NL de Chapman, muscles, vertèbres, etc.) afin de mieux comprendre la présence ou la récurrence de certains problèmes neuro musculo squelettiques.
L’évaluation de substances par voie orale est utilisée parce qu’elle semble cliniquement utile dans le processus d’évaluation des problèmes neuromusculosquelettiques. L’exposition au goût susciterait une variété de réponses neurologiques et musculaires, en plus des réponses digestives, endocriniennes, cardiovasculaires, thermogéniques et rénales3 Des relations entre la fonction musculaire et des déficits nutritionnels spécifiques ont été suggérées par Travell et Simons.4
utilisant des outils d’évaluation fonctionnelle comme la posture, l’analyse de la marche, les amplitudes de mouvements, la palpation statique, dynamique et le test musculaire. Ce dernier sert d’évaluation neurologique fonctionnelle. Ces tests sont utilisés conjointement avec les méthodes d’examen standard comme l’anamnèse, l’examen physique, les analyses de laboratoires et les imageries diagnostiques afin d’arriver à une impression clinique unique du statut physiologique de chaque patient. Ces informations guideront le professionnel dans l’application d’un traitement conservateur.
La KA vise à étudier les relations dynamiques entre l’aspect biomécanique (articulations, muscles, ligaments, os, cicatrices, etc.), l’aspect biochimique (ex. alimentation) et l’aspect émotionnel (stress au travail, stress à la maison, etc.) afin d’identifier les causes pouvant être à l’origine des problèmes de santé. La pratique de la KA est limitée aux professionnels de la santé habilités au diagnostic (ex. médecins, dentistes, chiropraticiens, podiatres). L’expression « kinésiologie appliquée professionnelle professionnelle (PAK)» fait d’ailleurs référence à la pratique de la KA qui correspond à ce qui est enseigné et reconnu par le International College of professional applied kinesiology (ICAK).1
Le ICAK est l’organisation responsable des normes de pratique, de l’évaluation et la certification des diplômés du International Board of professional applied kinesiology (DIBAK) ainsi que de l’enseignement et la promotion de la recherche en KA. Au Canada, la plupart des professionnels ayant une approche en KA sont des chiropraticiens.
Un traitement utilisant la KA peut être dirigé au niveau biomécanique: correction articulaire, traitement musculaire manuel ou avec un appareil vibratoire, massage, stimulation de zones réflexes et de points d’acupuncture.
Le traitement peut adresser l’aspect biochimique de la santé: recommandations alimentaires, recommandation de compléments alimentaires pour le maintien d’une bonne santé ou encore référence vers un professionnel spécialisé (exemple : nutritionniste). Au Canada, le professionnel ayant une approche en KA peut procéder à des tests neuro-gustatifs qui seront en tout temps intégrés au processus d’évaluation complet du patient (anamnèse, examen physique, etc.), et ce, selon le champ d’exercice du professionnel. Les tests neuro-gustatifs visent à déceler un changement des paramètres neurophysiologiques du patient (ex. test musculaire manuel (TMM), amplitudes de mouvement, palpation de différentes zones de tension (ex. réflexes de NL de Chapman, muscles, vertèbres, etc.) afin de mieux comprendre la présence ou la récurrence de certains problèmes neuro musculo squelettiques.
L’évaluation de substances par voie orale est utilisée parce qu’elle semble cliniquement utile dans le processus d’évaluation des problèmes neuro musculo squelettiques.
L’exposition au goût susciterait une variété de réponses neurologiques et musculaires, en plus des réponses digestives, endocriniennes, cardiovasculaires, thermogéniques et rénales.3
Des relations entre la fonction musculaire et des déficits nutritionnels spécifiques ont été suggérées par Travell et Simons.4
Les voies nerveuses pouvant expliquer les changements neurophysiologiques de la réponse au TMM observés suite à l’insalivation d’une substance ont fait l’objet d’hypothèses (ex. Cuthbert 2013),5 mais ce sujet nécessite des études plus approfondies. Néanmoins, il existe plusieurs évidences dans la littérature d’une réponse efférente dans l’ensemble du corps résultant de la stimulation des récepteurs gustatifs et olfactifs produite lors de l’insalivation d’une substance3, 6-11 Le test neuro gustatif intégré aux techniques de KA a semblé démontrer des bienfaits dans la gestion de cas chiropratique. 12-13
Chaque professionnel de la santé est tenu d’utiliser la KA en respectant les limites de son champ d’expertise, ce dernier étant défini par son ordre professionnel. Par exemple, au Québec, le champ d’exercice des chiropraticiens comprend le diagnostic, le traitement ainsi que la prévention des troubles neuro musculo squelettiques et des effets de ces troubles sur l’état de santé général de la personne, afin que celle-ci puisse recouvrer et maintenir une santé optimale.2
Bien que le test musculaire soit un outil d’évaluation neurologique fonctionnelle important, la KA telle qu’enseignée par ICAK ne se résume pas à la seule utilisation du test musculaire. Les praticiens en KA peuvent initialement recevoir une attestation d’achèvement du cours de base de 50 heures (foundation course). Toutefois, pour être certifiés en KA, les professionnels de la santé admissibles doivent minimalement suivre le cours de base approuvé par le ICAK (100 heures) et réussir l’examen. Le titre de DIBAK représente le plus haut standard de certification en KA.